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Contre le mur Est du cimetière, on peut remarquer une tombe dont l’épitaphe est rédigée en latin.  

Elle peut se traduire ainsi : « Ici repose Etienne Fontanel, curé de Roche, né le 27 Janvier 1741. Ardent dans sa foi, intrépide dans les persécutions, cher à ses amis, décédé le 6 Mars 1830 ». 

 

En 1791, il refuse de prêter serment à la Constitution. Réfractaire, il dut se cacher de nombreuses fois pour ne pas être arrêté. Chassé de Roche en 1792, il refuse d’émigrer et continue clandestinement son apostolat. Caché un temps à Lyon, il revient à Roche où, toujours pourchassé, il bénéficie du soutien de la population. 

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De la fin de cette période, il est resté un de ses carnets, commencé en 1799, dans lesquels il consignait les baptêmes et les mariages clandestins célébrés dans nombre de paroisses du Nord-Isère où il lui arrivait de trouver refuge.

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Ce n’est qu’en 1801, avec le Concordat, que prendront fin les persécutions et qu’Etienne Fontanel retrouvera son village de Roche où il décédera en 1830. 

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On trouvera dans l’ouvrage « Roche, un siècle de mémoires »  ainsi que dans l’étude de Guy ROCHAS (Bulletin de l’Académie Delphinale) 04/1968) plus d’éléments sur la biographie de ce prêtre hors du commun.

 

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